page précédente

La pédagogie des Républiques

Elle s’exprime d’abord par la pratique de la mixité :

"nous, filles et garçons de la classe ouvrière, voulons être élevés ensemble" [1]

Les Faucons Rouges préfèrent le mot coéducation [2] au mot mixité ; la mixité signifie cohabitation des deux sexes - ce qui est en soi un progrès dont bénéficient aujourd’hui nos établissements scolaires et la plupart des mouvements de jeunesse, mais cette mixité ne supprime pas toujours et parfois aggrave les rapports de violence entre les deux sexes. La coéducation, au contraire, implique une éducation de la mixité et principalement une éducation sexuelle que facilite la vie en commun :

"il faut que l’enfant soit habitué à avoir des camarades de l’autre sexe, à vivre avec eux dans tous les moments de son existence. Sa curiosité n’aura pas à s’exagérer d’une façon maladive, puisqu’elle sera satisfaite avant même de s’être exprimée". [3]

et encore

"les préoccupations sexuelles des enfants élevés de cette manière ne tiennent que leur place normale au milieu des autres préoccupations". [4]

Pour les mêmes raisons, les éducateurs socialistes n’envisagent pas qu’il puisse y avoir de lieux particuliers de ségrégation des sexes , filles et garçons dorment ensemble sous les tentes.

"... il y a au moins une chambre pour les garçons, une pour les filles ; garçons d’un côté, filles de l’autre, pendant toute la période de la jeunesse où normalement se fait l’apprentissage de la vie. On croirait que toute l’éducation ménage puérilement au long de l’enfance et de l’adolescence la "surprise" qui attend les jeunes époux au coin de leur première "nuit" annoncée à tout-venant sans pudeur". [5]

  • Un débat qui renvoie à la morale inhérente au système éducatif des Faucons Rouges.
  • par l’exercice de l’auto-discipline ou "discipline • librement consentie" ; les plus idéalistes parmi les Aides proclamaient leur attachement à un système débarrassé du diptyque punition/récompense :

"nous entendons par discipline exactement l’inverse de ce que ce terme évoque chez les flics, les militants staliniens et les maréchaux de France : discipline = conscience, responsabilité, critique, liberté". [6]

ou bien : "à bas les mots "lois" "règlements", déclarations" "décisions"...."

  • Dans la pratique, il y eut bien quelques difficultés que les responsables plus critiques ou plus conscients des réalités soumettaient à une réflexion commune ; en particulier, ils mettent en évidence la difficulté du court terme, période pendant laquelle "l’autorité a disparu, la responsabilité n’est pas née" et dont le résultat peut être déplorable :

… "leurs équipes sont devenues des bandes de petits anarchistes, perpétuels rouspéteurs, sottement prétentieux ... "

Il n’existe pas chez les Faucons Rouges, de Tribunal d’enfants comme ce fut le cas dans certaines formes d’auto-organisation [7] mais plutôt cette expérience de l’auto-critique d’inspiration bolchevique destinée à suppléer au système punition/récompense. D’autres formes d’expressions joueront un rôle régulateurs dans la discipline collective : le journal mural [8] sur lequel les enfants porteront les informations les plus diverses, personnelles ou générales, le journal de la République, les campagnes électorales, la libre discussion.

Sans Dieu, sans chef, sans punition ni récompense, le pari éducatif repose tout entier sur la confiance que l’on accorde à l’enfant, à ses capacités toutes neuves à intégrer les valeurs de générosité, de solidarité, de fraternité humaine. Une morale généreuse qui n’aura guère de mal à détourner les Lois scoutes au profit de sa propre morale [9] . N’était pas Faucon Rouge qui voulait, l"’esprit" faucon requérait de longs mois d’apprentissage au cours de sorties hebdomadaires, la participation à la République d’été devait couronner cet effort. Malgré ces précautions, l"’esprit faucon" ne régnait pas toujours, on reste frappé par le décalage constant entre ces principes exigeants et la réalité très franche des rapports de Républiques qui déplorent les tâches non faites, les tenues négligées, le refus de se plier aux exigences de la communauté, l’esprit de "resquille"... ou encore :

"la discipline générale n’a pas été mauvaise, les Pionniers Rouges et les Aides, dans l’ensemble ont eu une bonne tenue, le flirt n’existait pas"

Ici, morale et sexualité se conjuguent au socialisme. Si l’on insiste constamment sur la nécessité d’une éducation sexuelle, les relations entre filles et garçons suscitent des réactions contradictoires : d’une part, les responsables du Mouvement admettent que les adolescents puissent avoir une vie sexuelle mais qu’elle est impossible dans le cadre de "la société capitaliste actuelle qui interdit toute propagande anti-conceptionnelle" et d’autre part, qu’elle est aussi inconcevable dans le cadre d’une République d’enfants où "la formation du couple gêne toujours l’activité collective".

L’auto-discipline a ses limites, celle-ci, mais aussi l’homosexualité entre un adulte et un enfant (sans pour autant qu’il soi t porté un jugement moral sur l’homosexualité), les relations sexuelles entre Pionniers et Aides sur lesquelles on ose accoler le terme "interdit". Et pour résumer : "quelle activité sexuelle peut-on accorder aux Aides dans les Républiques ?" réponse "aucune"

"Nos Républiques sont des Républiques d’enfants, l’égalitarisme doit y régner plus sévèrement encore que dans nos groupes ... nous avons la prétention que ces Républiques soient pour les enfants la répétition générale de la vie dans cette société socialiste… cette grève de la faim sexuelle est certainement un gros sacrifice pour nous, mais un nécessaire sacrifice ... " [10]

Aujourd’hui, ce puritanisme socialiste fait sourire ou frémir par l’image du garde rouge maoiste qui se profile involontairement derrière ces déclarations : mais cet excès de rigueur pouvait se justifier dans la mesure où la pratique d’une mixité aussi libre, relevait du défi et que toute "bavure" aurait évidemment desservi le mouvement et sa pédagogie.

- Par l’organisation d’activités diverses :

Les "groupes d’affinités" qui regroupent les enfants selon leurs goûts et quel que soit leur âge, leur village, leur nationalité il y a là quelque chose de Fouriériste dans le respect des sensibilités individuelles pour le choix d’activités qui pourraient être, dans une société réelle, du domaine du travail ou des loisirs. Ces groupes d"’affinités" peuvent sensiblement varier d’une République à l’autre, mais ils se structurent généralement autour des mêmes thèmes :

  • jeux et sports
  • reportages et confection du journal de la République
  • journal mural
  • danses
  • orchestre
  • chants
  • travail manuel (menuiserie ... )

Les chants tiennent une très grande place, comme dans les autres mouvements de jeunesse c’est le chant qui exprime le mieux la "foi" commune de la collectivité :

"Nous aimons chanter et même chanter souvent, mais notre chant ne doit pas être seulement un effort de nos poumons et de nos gorges ; il ne doit pas manifester une sorte de délivrance bruyante et physique de nos sentiments de fatigue, d’ennui et d’exubérance, au contraire, il doit entraîner et exprimer notre émotion collective et socialiste". [11]

Le répertoire emprunte au folklore international, au scoutisme, mais surtout aux chants de lutte du Mouvement ouvrier essentiellement russe et allemand ; dans les listes des chants retenus pour les Républiques, on prend soin de distinguer les chants de lutte et les chants de marche, et si l’on examine la liste proposée pour la République Internationale de 1937 :
- "L’Internationale"

  • "Frères au Soleil"
  • "La Varsovienne"
  • "La jeune garde du prolétariat"
  • "Nous sommes les forgerons"
  • "Du travail et du pain"
  • "Quand nous marchons"
  • ’’Valderi’’

nous constatons que les chants révolutionnaires l’emportent largement sur les chants folkloriques (les deux derniers).

Les Faucons Rouges tchèques traduisaient le plus souvent les chants révolutionnaires russes en allemand ; or, les deux mouvements tchèque et allemand étant les plus importants, ils imposaient en quelque sorte à l’Internationale de l’Education Socialiste leur culture, la langue allemande principalement. Ces textes n’étaient pas toujours faciles à traduire ensuite en français, on ne renonça pas pour autant au répertoire étranger :

"nos aspirations révolutionnaires n’ont pas encore trouvé en France leur traduction poétique et musicale. Notre mouvement d’éducation socialiste de l’enfance ouvrière emprunte à l’URSS et à l’Allemagne la plupart de ses chants, dont les paroles sont le plus souvent, pour ceux originaires de l’URSS, la traduction d’une première version en langue allemande... l’écueil, c’est la traduction" [12]

Après la deuxième guerre mondiale le répertoire fait une place plus grande aux chants populaires et révolutionnaires français, la ’’Marseillaise’’ côtoie l’’’Internationale’’, mais aussi "La Carmagnole" "La ronde des Saint-simoniens" "Le chant du XVIIe"... des chants de la Résistance, sans retrancher pour autant le vieux fond révolutionnaire et folklorique, lui-même s’enrichira des compositions de William Lemitt
 [13] destinées aux colonies de vacances . Les Faucons Rouges impressionnaient toujours leurs aînés des Auberges de Jeunesse, Jeunesses socialistes ou Jeunesses communistes par la liste des chants que pouvait connaître un enfant de 12 ans.

La pratique des groupes d’affinités a été reprise par les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active, [14] pour la formation de leurs moniteurs et leur application dans les colonies de vacances .

  • les "camps volants" s’adressent aux adolescents ou Pionniers, ils consistent en un détachement de dix à quinze enfants pendant quelques jours, sur un itinéraire et un thème donné. Pratique courante dans le mouvement scout (la patrouille), elle est, chez les Faucons Rouges, orientée dans le sens d’une éducation socialiste, exemple : la visite de l’usine à gaz de Newhaven par les Pionniers anglais en Août 1937 qui notent :

"21 ouvriers, 1 ingénieur, semaine de 48 heures, salaires de 450 F par semaine, pas d’apprentis, vacances payées d’une semaine, conditions de travail défectueuses... " [15]

- Par une forme particulière d’expression théâtrale collective les "choeurs parlés".

Les "choeurs parlés" empruntent à la fois au choeur antique et aux spectacles du "Proletkult" [16] et connaîsent une grande vogue dans les Républiques des Faucons Rouges. Cette forme d’expression à contenu généralement didactique est le plus souvent traduite du russe ou de l’allemand, mais il y eut des créations purement françaises en 1936, comme celle-ci :

- le choeur est formé de cinquante enfants -

  • "ensemble : SOLIDA-RITE (scandé)
  • choeur n° 1 : Dans le régime capitaliste, pas de solidarité,
  • choeur n° 2 : C’est le profit, l’intérêt, pas de solidarité,
  • choeur n° 3 : C’est l’exploitation de l’honnne par l’homme ...
  • ensemble : Dans le régime capitaliste, le fort opprime le faible qui est seul et sans défense !
  • choeur n° 1 : Nous savons qu’il y a de l’abondance, ensemble : Nous devrions en profiter,
  • choeur n° 2 : Aux États-Unis, au Brésil, on brûle le café dans les locomotives,
  • ensemble : ET IL EST SI CHER A PARIS etc ...

Ces choeurs parlés se déploient avec force à l’occasion des grandes fêtes de la République, principalement les grands feux de camps, grandes fêtes symboliques et fraternelles où les Faucons Rouges pensaient toucher enfin au but ultime de paix et de solidarité humaine.

Mêmes sentiments sans doute, autour des feux des Jamborées scouts et autres Mouvements de jeunesse ; pour tous, dans ces moments précis de religiosité, paienne ou chrétienne, naissait la conscience de fonder une société meilleure. Dans la République de 1935, il y eut quatre grandes fêtes et leurs titres en résument le contenu idéologique  : Fête de la Paix, Fête de l’Internationale, Fête des Camarades, Fête du Départ... Fêtes dans lesquelles la prière était remplacée par une exhortation à la paix tout au long des années 1935-1939. Exemple, ce choeur parlé intitulé "le casque", joué à l’occasion d’une de ces fêtes

  • "1ère partie, des enfants jouent, l’un d’eux trouve un casque troué,
  • 2e partie, on raconte l’histoire du casque, en même temps qu’un bilan du drame de la guerre l4-18, de son caractère meurtrier,
  • 3e partie, la guerre est oubliée, le capitalisme a créé le fascisme, le militarisme ...
    l- les enfants terminent le jeu en mimant l’apothéose de la classe ouvrière, en affirmant en choeur, leur volonté active pour la paix, et la volonté destructive du fascisme."

Le texte est dit en allemand et en français.

Lorsque le feu s’éteint, une ronde se forme, les bras se croisent, monte alors vers le ciel, pourtant vide, des Faucons Rouges, ce chant incantatoire :

’’Non, non, non plus jamais d’armes,
non, non, plus jamais de guerre,
maîtres de ce monde, faites vous-mêmes la guerre,
nous ne marcherons plus pour vous
non, non…"

repris jusqu’à épuisement.

Les nazis surent détourner le principe du feu de camp et la pratique du choeur parlé pour appeler à d’autres voeux ; curieux feux de camp pourtant, ces autodafés de mai 1933, celui de Berlin en particulier où devaient brûler des milliers de livres dans d’immenses bûchers et pour lesquels le Dr Goebbels écrivit lui-aussi un choeur parlé : "les paroles du feu"

  • "Premier récitant : contre la lutte des classes et le matérialisme...
  • Deuxième récitant : contre la décadence et la dégénérescence morale, etc…"

Il ne manquait rien, ni les danses, ni les chants.

- Par une éducation de l’internationalisme

L’Internationale de l’Éducation Socialiste présidait à l’organisation des Républiques Internationales, c’était là une de ses tâches essentielles car les Républiques devaient être l’expression de cette solidarité internationale à laquelle elle attachait tant d’importance.

Les Faucons Rouges belges, hollandais, allemands, autrichiens, le "Woodcraft folk" anglais, les Éclaireurs rouges de Tchécoslovaquie, les membres du SKIF polonais et français, les scouts rouges de Pologne, pour ne citer que les plus actifs, [17] participent aux Républiques internationales. C’est une leçon d’histoire extraordinaire qu’ils devront vivre durant la montée des problèmes internationaux entre 1933 et 1939. Chacune des Républiques sera marquée par des événements politiques d’une extrême gravité. Très vite, les enfants découvrent la réalité du fascisme, par les récits que leur font leurs camarades allemands puis en constatant leur absence et peu à peu lorsqu’ils feront la liste des morts en même temps qu’ils salueront les héros : lorsqu’un petit groupe de Faucons rouges autrichiens réussit à rejoindre la République Internationale de Brighton en 1937, clandestinement, avec le drapeau de leur Mouvement sous leur veste [18] .

Cité idéale, ultime hâvre de paix, la République Internationale des Faucons Rouges voulait réussir là où tous les gouvernements, tous les systèmes avaient échoué :

"Les frontières nationales plus rigoureusement fermées que jamais, les tracasseries de passeport, visa et douane, la méfiance politique qui domine l’atmosphère européenne sont autant d’obstacles de nature à redoubler les efforts pour la collaboration solidaire et internationale dont nos Républiques internationales sont une expression aimable et forte". [19]

Au point que la République de 1939, baptisée "Paix et Liberté", se déroula du 24 juillet au 13 Août près de Liège dans une sorte d’inconscience de la guerre, elle devait entretenir jusqu’au bout l’utopie pacifiste des Républiques :

"chaque faucon qui rentre dans la République Internationale sera un pionnier de la paix et de la liberté et il sera demain un lutteur et un constructeur du socialisme" [20]

Le groupe de Tunisie prenait le dernier bateau avant la déclaration de guerre.

L’éducation internationaliste des Faucons Rouges eut le mérite de reconduire très vite, les liens avec le mouvement allemand, en même temps qu’elle banissait le mot "boche" de son vocabulaire. Et, lorsqu’en 1947, une délégation de Pionniers français devait se rendre à Michelsdadt en Allemagne pour un stage international de 15 jours, certains, parmi les militants socialistes et parmi les parents, ne comprirent pas très bien cet audacieux témoignage d’internationalisme et de fraternité.

Les liens internationaux se reconstituaient peu à peu,désorganisés toutefois, par l’absence des puissants Mouvements de l’Europe de l’Est (Pologne et Tchécoslovaquie).

Enfin, l’étude de l’ Esperanto  [21] parachevait l’éducation internationaliste ; les numéros de l’Aide ouvrent très régulièrement une rubrique consacrée à l’esperanto et destinée à familiariser les enfants avec la langue internationale, exemple ce petit texte :

"Les vacances (libertempoj) finies, il faut revenir dans la famille (familio), cher Faucon Rouge (Rugâ Falko) retrouver (retrovi) ton père (vian patron) et ta mère (vian patrinon). Illi amas vin (ils t’aiment) estas tre felicaj (et sont très heureux) etc..."

et c’est ainsi que peu à peu tu apprends l’esperanto, brave Faucon Rouge. [22]

Suit une liste de manuels pour étudier la langue : "clef de l’espéranto", "Premier manuel d’esperanto", "les 16 règles de l’espéranto". Certains chants seront traduits en esperanto.

Et puis, il faut encore le répéter, pour des raisons qui tiennent à l’histoire intérieure du Parti Socialiste S.F.I.O. (nous y reviendrons), à l’histoire du Mouvement ouvrier en général, du fait de la guerre enfin, les Républiques des Faucons Rouges ne retrouveront plus ce rôle d’avant-garde où l’audace pédagogique le disputait à l’intransigeance doctrinale. Après 1945, les nouveaux responsables chercheront à réaliser des camps plus petits afin de veiller à une meilleure qualité pédagogique sachant qu’il fallait d’abord insister sur la formation des cadres pour restituer cet "esprit faucon". [23]

page suivante

[1un des principes des Faucons Rouges.

[2projet de brochure sur la "coéducation" par le Mouvement de l’Enfance Ouvrière, 1948
Le terme de coéducation est aussi le plus ancien pour parler de la mixité ; il est employé par Paul Robin, un des premiers à avoir défendu le système.

[3Idem

[4Idem

[5projet de brochure sur la "coéducation" op. cit

[6Débat sur l’auto-discipline, l’AIDE, Janvier 1938.

[7La "République d’enfants" de Janusz Korczar avait même élaboré son propre code pénal ; Janusz Korczar "Courrier de l’Unesco" juin 1979

[8selon les principes de l "’agit-prop" bolchevique ou maoiste

[9voir ci -après, "culture et contre-culture"

[10l’AIDE, avril 1938

[11l’AIDE mai 1935, voir aussi en annexe les chants Faucons Rouges p. 196

[12L’AIDE, février 1936 "les chants de nos faucons" G. Pernet.

[13William Lemitt, Instructeur national, auteur-compositeur de chants, aux Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active.

[14Les CEMEA, fondés en 1937 sous l’impulsion de quelques pédagogues et Eclaireurs de France pour le formation du personnel des Colonies de Vacances.

[15République Internationale de Brighton, Août 1937

[16C’est en 1910, dans le livre de Bogdnov "La Foi et la Science, réponse à Lénine", que l’expression culture prolétarienne apparaît. Elle deviendra le mot d’ordre et le titre d’un mouvement très puissant au début de l’ère soviétique, le Proletkult.

[17Voir ci-après, l’histoire de ces Mouvements étrangers p. 145.

[18témoignage de Jacques Pernet.

[19l’ AIDE , septembre 1938.

[20Pour la préparation de la République, l’AIDE, mai 1939

[21L’idée d’une langue internationale est lancée en 1887 par le médecin polonais Zamenhof, le mouvement espérantiste s’épanouit après la première guerre mondiale dans les milieux pacifistes.

[22L’AIDE, Février 1934.

[23Calendrier des Républiques de 1932 à 1950 en annexe p. 186, 187. 82